Le projet Advocating for Safe Abortion (ASA), lancé par la Fédération internationale de gynécologie et d’obstétrique (FIGO), a significativement amélioré l’accès à des soins d’avortement sûrs et de qualité au Cameroun, au Burkina Faso et au Mali. Ces trois pays ont bénéficié d’un accompagnement technique, d’une formation médicale renforcée et d’une sensibilisation accrue sur la santé reproductive et les droits des femmes.
L’initiative visait à :
Au Cameroun, le projet ASA a contribué à la formation de centaines de professionnels de santé à la prise en charge des complications d’avortement et à la diffusion d’informations fiables auprès des communautés locales.
Au Burkina Faso, l’équipe nationale a travaillé avec les autorités sanitaires pour harmoniser les protocoles médicaux et améliorer la disponibilité des contraceptifs. Des campagnes de communication communautaire ont aidé à réduire la stigmatisation autour de l’avortement.
Au Mali, des progrès notables ont été obtenus dans la collaboration entre les associations professionnelles et les décideurs publics pour faire valoir les droits reproductifs. Plusieurs établissements de santé ont intégré de nouvelles approches centrées sur la patiente.
« L’accès à un avortement sûr n’est pas seulement une question médicale, mais un enjeu de droits humains et de justice sociale. »
— FIGO, rapport ASA 2025
Les expériences partagées montrent que la collaboration entre les acteurs médicaux, communautaires et politiques est essentielle pour changer les perceptions et réduire le risque d’avortements à risque. Le projet a également démontré l’importance de la formation continue et du dialogue interculturel.
Grâce au projet ASA, la qualité des services de santé reproductive s’est améliorée de manière durable dans les trois pays. Les communautés ont davantage confiance dans les structures médicales, et les discussions publiques sur la santé sexuelle ont gagné en ouverture et en légitimité.
Résumé auteur : Le projet ASA de la FIGO a renforcé les systèmes de santé reproductive au Cameroun, au Burkina Faso et au Mali, offrant aux femmes un accès élargi et plus sûr aux soins d’avortement.